Les Français sont les champions de la cause animale. Avec 15 millions de chats et 7,5 millions de chiens, la France figure dans le top 3 des pays européens où le taux de possession est au plus haut avec plus d’1 Français sur 2 qui possède un animal de compagnie. Pourtant, l’identification n’est toujours pas un réflexe.
Par puce ou tatouage, l’identification est la carte d’identité de l’animal. En France, c’est une obligation légale depuis 2012 et le seul lien officiel qui rattache l’animal à son détenteur. C’est aussi un levier d’action publique qui permet à l’Etat de gérer et recenser la population de chats et de chiens, d’améliorer considérablement la recherche en cas de pertes ou de fugues de l’animal mais d’assurer la traçabilité des animaux importés et exportés et de contrôler les risques d’épidémie.
En France, moins d’un chat sur 2 est identifié, bien qu’il soit l’animal de compagnie le plus présent dans les foyers français.
Face à cela, le Fichier National I-CAD et le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ont créé la Semaine Nationale de l’Identification des chiens et des chats en 2019. Un événement d’intérêt général pour sensibiliser les futurs détenteurs et les acteurs du secteurs, professionnels et associations. La 5ème édition s’est déroulée du 12 au 18 juin 2023.
Notre objectif fut d’impulser une nouvelle dynamique à la campagne de médiatisation après 4 éditions et de gagner en attractivité en allant au-delà des médias qui couvrent habituellement l’évènement notamment la presse régionale pour toucher une cible de détenteurs moins impliqués.
Pour y répondre, nous avons revu l’approche narrative de l’évènement en capitalisant sur la publication, en avant-première, du Baromètre annuel de l’Identification. Ce levier offrait la possibilité, à travers un message de sensibilisation, de multiplier les angles afin de fournir à chaque journaliste une information sur-mesure adaptée à son média, à sa ligne éditoriale s’intégrant plus facilement dans l’actualité.
Ainsi les données délivrées dans le baromètre permettaient de multiplier le storytelling sur l’identification (les animaux perdus/égarés, la population d’animaux en France ou encore le classement des animaux préférés des Français) et de l’adapter par région et département pour dupliquer la campagne à l’échelle régionale.
